Techniques quantiques avec Sophie MERLE

Techniques quantiques avec Sophie MERLE

L'amour est une thérapie

 
 L'amour est une thérapie (extraits du livre de Scott Peck "Sur le chemin le moins fréquenté").
Pris du site très riche de Christelle Giacomoni http://quetzal.over-blog.net  Cabinet de Naturopathie et d'éveil personnel à Aix-en-Provence :  (+33) 06 15 91 64 86
 
 
L'amour est une thérapie car lorsque vous aimez sincèrement une autre personne, vous participez à sa guérison, à son évolution.
 
L'amour implique l'effort.   L’amour implique toujours le travail et le courage puisqu’il exige le dépassement de soi. 
 
L’un des principaux aspects que peut prendre l’acte d’amour est l’attention.  Nous occuper de quelqu’un, c’est nous intéresser à lui, et cela demande que nous fassions l’effort de remplacer nos préoccupations du moment par notre attention consciente à celles de l’autre. L’attention est un acte de volonté, de travail contre l’inertie de notre esprit.  L’un des moyens, de loin le plus courant et le plus important, d’exercer son attention, c’est d’écouter.  
 
Savoir écouter, se concentrer totalement sur quelqu’un d’autre, est une manifestation d’amour au sens large du terme. Un aspect essentiel de l’écoute est la mise entre parenthèses temporaire de nos préjugés, de nos références et de nos désirs afin de pouvoir expérimenter de la manière la plus profonde possible, de l’intérieur, le monde de l’autre, en se mettant à sa place. Cette union du locuteur et de l’auditeur est en fait une extension de nous-mêmes, et elle nous apprend toujours des choses nouvelles. En outre, puisque écouter c’est savoir mettre entre parenthèses, cela implique une acceptation provisoire totale de l’autre. Lorsque cela se produit, les interlocuteurs se comprennent de mieux en mieux. La véritable communication s’est mise en route et le pas de deux de l’amour a commencé. L’énergie qu’exigent la mise entre parenthèses et la concentration totale sur l’autre est si importante que seul l’amour permet d’y parvenir, l’amour étant défini ici comme la volonté de se dépasser au bénéfice du développement mutuel. 
 
Les changements radicaux sont des sauts vers l’indépendance et l’autodétermination sont terriblement douloureux, à n’importe quel âge, demandent un énorme courage, et il n’est pas rare qu’ils soient l’aboutissement d’une psychothérapie.  Ces changements sont des actes d’amour de soi. L’amour de soi donne la force nécessaire pour opérer de tels changements et il est aussi à la base du courage dont nous avons besoin pour le risquer.  C’est seulement à partir du moment où l’on a franchi ce fossé vers l’inconnu de l’authenticité du moi, de l’indépendance psychologique et de l’individualité que l’on est libre d’avancer vers les chemins plus élevés de l’évolution spirituelle, libre de manifester son amour au plus haut niveau. Les formes les plus élevées de l’amour sont inévitablement de libres choix et non des actes de conformisme.

L’engagement est la base d’une relation d’amour. Un engagement profond ne garantit pas le succès d’une relation mais, bien plus que d’autres facteur, il contribue à l’assurer. Et  un engagement superficiel au début peut vite s’approfondir avec le temps; sinon, la relation s’effritera ou sera inévitablement faible et chroniquement déficiente. L’engagement est inhérent à toutes relations d’amour véritable. On ne peut évoluer dans une atmosphère où l’imprévisible domine et où l’on est hanté par la peur d’être abandonné.  

La liberté et la discipline sont très liées . Sans la discipline de l’amour véritable, la liberté est inévitablement non-amour et destruction. L’amour véritable, avec toute la discipline qu’il impose, est le seul chemin de la joie réelle. Lorsque j’aime vraiment, je me dépasse, et, en me dépassant, j’évolue.

La confrontation provoquée avec amour fait partie intégrante de toutes les relations humaines réussies et importantes. Sinon, elles sont soit superficielles, soit vouées à l’échec. Manquer à son devoir de critiquer quand cela est nécessaire pour le bien de l’évolution spirituelle représente un manquement à l’amour, autant que la critique et la condamnation irréfléchies ou d’autres formes de non-amour. 
 
On ne peut tout simplement pas aimer tout le monde. C’est vrai, on peut avoir des sentiments d’amour pour l’humanité et, partant, assez d’énergie pour aimer véritablement quelques individus, mais pas plus. Essayer de dépasser les limites de son énergie, c’est offrir plus que l’on ne peut  donner, et il y a un point de non-retour au-delà duquel une tentative d’aimer tous ceux qui se présentent devient malhonnête et néfaste pour ceux-là mêmes qu’on désire aider. Essayer d’aimer quelqu’un qui ne peut pas bénéficier de votre amour en évoluant, c’est gâcher votre énergie, c’est comme semer en terrain infertile. Le véritable amour est précieux, et ceux qui sont capables de le donner savent qu’il doit être orienté vers le succès, autant que fasse se peut, par l’autodiscipline.
 
Pour penser convenablement, il faut y consacrer du temps. C’est l’unique voie vers une existence plus efficace et plus significative. En pensant efficacement, vous apprenez à donner la priorité aux choses importantes pour faire vraiment face aux difficultés de la vie, au lieu de prétendre qu’elles ne prêtent pas à conséquence. Etre efficace, c’est être attentif aux choses auxquelles il faut s’occuper avant qu’elles deviennent des problèmes énormes et causent plus de ravages que nécessaire.
 
Connaître son ombre pour se comprendre Carl Jung expliquait le mal par « le refus de rencontrer l’ombre ». Pour Jung, l’ombre est cette partie de notre esprit qui contient ces choses que nous préférons ne pas admettre, que nous essayons constamment de nous cacher en les glissant sous le tapis de notre conscience.
 
La culpabilité est à bien des égards une bénédiction. Le fait d’être authentiquement conscient de ses propres faiblesses  est ce que j’appelle « le sens du péché personnel ». Il est déplaisant de se dire que l’on est un être naturellement paresseux, ignorant, égoïste, qui trahit régulièrement son créateur, ses congénères et même ses propres intérêts. Pourtant, ce sentiment désagréable d’échec personnel et d’inadéquation est, paradoxalement, la plus grande bénédiction. Aussi déplaisant qu’il puisse être, le don de la culpabilité appropriée est précisément ce qui empêche nos péchés de se déchaîner. C’est le garde-fou le plus efficace contre nos mauvais penchants. Je pense que tous les troubles psychologiques sont fondamentalement des troubles de la conscience. Ils ne sont pas localisés dans l’inconscient mais dans un esprit conscient qui refuse de penser, de faire face à certains problèmes, de supporter la douleur ou certaines émotions. Ces questions, ces émotions et ces désirs sont inconscients seulement parce qu’un esprit conscient les y relègue pour éviter la douleur.

Extraits du livre de Scott Peck "Sur le chemin le moins fréquenté" trouvé sur le site très riche de Christelle Giacomoni : 
 http://quetzal.over-blog.net


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07/02/2010

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