Techniques quantiques avec Sophie MERLE

Techniques quantiques avec Sophie MERLE

C'est intéressant ...


"Créer la vision la plus grandiose de lui-même, c'est cela, pour moi, la spiritualité." Olivier Bartin

J'ai découvert un jour ce texte magnifique sur le site de Olivier BARTIN,  Sophrologue-énergéticien-géobiologue à Rennes - Ille et Vilaine - Bretagne.

Mail: olivier.bartin@free.fr
Web: http://kirim.free.fr

 
Acceptez votre esprit : Acceptez tout ce qui obscurcit votre univers intérieur : vos pensées et émotions négatives, vos souffrances physiques et émotionnelles. Vous trouverez le soulagement car le négatif se nourrit du refus et de la confrontation, alors que l'acceptation le dissout.
 
Nourrissez votre esprit : Nourrissez votre esprit de pensées et émotions positives, de tranquillité, de patience, de confiance, d'images agréables, de sons harmonieux. Nourrissez votre esprit de promesses d'accomplissement. Recevez toujours la souffrance et la discordance extérieures à travers un filtre de paix intérieure. Vous trouverez la croissance car l'esprit, comme le corps, a besoin d'être nourri sainement.
 
Ouvrez votre esprit : Ouvrez votre esprit au nouveau, à tout ce qui peut vous paraître surprenant mais qui vous touche en profondeur. Ouvrez votre esprit à l'impossible, puis regardez se réveiller une partie mystérieuse de votre être. Vous trouverez la légèreté, la liberté... et tout ce que vous aurez envie de trouver.

Ressentez votre esprit : Ressentez comment votre esprit, libre de doute et de préjugé, ouvert et accueillant, réagit lorsque vous le concentrez sur vous-même, un questionnement, une personne, une situation, un lieu, un aliment, un objet... Vous trouverez la connaissance et la sagesse, car vous accéderez à la vérité cachée derrière les apparences.

 

Expérimentez votre esprit : Expérimentez tout cela, osez oublier toute limitation, remettez tout en question, mettez-vous au défi, amusez-vous... Et constatez. Vous trouverez la maîtrise, car le monde extérieur est le reflet du monde intérieur.
 
"Créer la vision la plus grandiose de lui-même, c'est cela, pour moi, la spiritualité."  Olivier Bartin
 
 
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26/10/2009


Se forcer à pardonner, est-ce une bonne idée ?

La maltraitance de l'enfant et la notion de pardon à l'âge adulte selon le travail d'Alice Miller, Ph.D.  Extrait de la newsletter "Santé et plénitude par le cheminement énergétique" à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement sur le site www.SophieMerle.com
 
Newsletter envoyée le 27 janvier 2011. Les vues d'Alice MILLER sur le "pardon" (et les miennes aussi)
 
Le sujet du courrier d’aujourd’hui se rattache au travail extraordinaire de Alice Miller, auteur de 13 livres traduits en trente langues. D’origine Juive née en Pologne et décédée l’année dernière à l’âge de 87 ans en Haute-Provence, Alice Miller est la grande spécialiste de la maltraitance de l’enfant et de ses effets dévastateurs plus tard dans la vie.  Docteur en psychologie, Alice Miller s’est fait de très nombreux ennemis parmi ses collègues en soutenant des vues hors normes sur le “pardon”, l’incitant très vite à quitter son habit de psychiatre.
 
La loi commune dans le traitement des séquelles à l’âge adulte d'une maltraitance dans l’enfance, c’est qu’elle doit être immédiatement pardonnée, la guérison ne pouvant se produire qu’au travers du pardon.  Ce à quoi Alice Miller s’opposait farouchement,  prônant que la guérison ne pouvait au contraire s’achever autrement que par l’expression vraie des sentiments ressentis par la personne envers les coupables.
 
Comme vous le lirez plus bas dans l’article,  “Tu honoreras  ton père et ta mère et leurs pardonneras d'office toutes leurs offenses”  ne fait pas partie du Credo d’Alice Miller. Loin s’en faut.  Ce qu’elle dit, et je suis bien d’accord, c’est que nous ne pouvons pas nous mentir car “notre corps connaît nos véritables sentiments et les sentiments ne s’éprouvent pas à la commande”. Rajoutant que ce commandement “nous pousse donc à nous trahir nous-même, ce qui conduit inévitablement à des souffrances”.
 
Des souffrances dont j‘ai bien failli moi-même ne jamais arriver à me remettre lorsque, il y a  quelques années, un grand ponte de la santé mentale m’a imposé ses vues sur le pardon en même temps qu’il y appliquait les tenants hyper puissants de sa propre technique énergétique (non, ce n’est pas Gary !).
 
Ce traitement forcé sur moi par cet homme “bien intentionné” a malencontreusement débouché sur un vrai cauchemar car je me suis mise aussitôt à ne plus rien pouvoir avaler sans m’étouffer, devenant rapidement l’ombre de moi-même. C’était il y a très longtemps et je n’avais pas encore à l’époque l’expérience que j’ai maintenant du tapping pour traiter ce mal.  Et à vrai dire, j’en avais peur du tapping. J’avais peur de tout !
 
Mais comme d’habitude j’ai eu de la chance.  Une chance arrivée cette fois-ci par le procédé Zpoint que Grant Connolly  venait de créer (www.zpointprocess.com). Je m’en suis servie toute seule un beau jour, et après de longs mois  à souffrir mille morts au quotidien,  j’ai enfin été capable de reprendre lentement une vie normale. Une aventure atroce dont je me serais bien passée sous le prétexte moralisateur d’un pardon mal venu dans mon historique de traumas irrésolus.
 
Et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’aborder ce sujet très perturbant qui semble encore plus que d’habitude être à l’ordre du jour, que ce soit dans mon travail ou parmi bon nombre de gens que je connais autour de moi. J’y ai incorporé les vues d’Alice Miller auxquelles j’adhère complètement, y ajoutant un protocole de tapping intitulé "S'estimer et se comprendre" formant une session complète de EFT utile à ceux qui culpabilisent pour un rien, ayant bien du mal à se porter de l'estime et à se comprendre. 
 
Dans le cas d’une maltraitance dans l’enfance, cela ne fait aucun doute qu’il faut pardonner. Mais d'abord et avant tout se pardonner à soi-même pour avoir crût, ne serait-ce qu'un seul instant, que l’on méritait d’être maltraité. Que l’on méritait de recevoir des coups et des punitions. Que l’on méritait d’être violenté dans son intégrité. 
 
Dans le processus de pardon tel que je le vois et le pratique dans mon travail, on commence par se chouchouter, par se donner de l’importance. On ne vit plus l’échine courbée à attendre les prochains coups de bâton (au propre comme au figuré).  L’oubli des offenses arrive ensuite dans la foulée lorsqu’on a appris à relever la tête. C’est alors qu’on réalise enfin le profond désordre intérieur des êtres qui nous ont maltraités, les faisant immédiatement dégringoler du piédestal sur lequel on les avait placé. Alors là, d’égal à égal, on peut commencer à se poser la question de savoir si on est prêt à leur pardonner. Et passer à l'acte si on en a envie.
 
Je vous dis à très bientôt en vous laissant maintenant à la lecture des écrits d'Alice Miller incorporés plus bas, et encore plus important, à la pratique de la session de tapping qui suit immédiatement après. Et vous souhaite, comme à l'accoutumée, toujours et de tout coeur, une vie douce et prospère, remplie de joie et de bonheur en ces temps de profonde tranformation humaine.
 
Affectueusement,
 
Sophie
 
 
 
  La maltraitance de l'enfant et la notion de pardon à l'âge adulte selon le travail d'Alice Miller, Ph.D.
 
Voici un extrait concernant la maltraitance de l'enfant et la notion de pardon selon Alice Miller pris de son site que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien suivant : http://alice-miller.com/index_fr.php
 
Le point de départ du travail d’Alice Miller est la découverte du « 4ème commandement » et surtout de ses effets nocifs. Ce 4ème commandement nous exhorte à respecter et à honorer nos parents, et donc de ne pas les accuser, de les considérer comme innocents et d’accuser l’enfant, mais l’aspect nocif et dévastateur de cette injonction morale que l’on retrouve partout dans la société, même chez les psys ou dans la religion catholique qui prône le pardon envers ceux qui nous ont offensés est passé inaperçu car cela aurait conduit à accuser les parents de ce qu’ils ont fait subir à l’enfant. Il est donc nécessaire pour l’enfant pour survivre de “s’aveugler” pour montrer aux parents son “respect” envers eux et ne pas les “trahir”, mais l’enfant doit donc pour cela se trahir lui même, ce qui n’est pas sans conséquences.

Car Alice Miller nous dit que le pardon et ces injonctions morales ne servent qu’à masquer la réalité, car notre corps ne se laisse pas leurrer, il connait nos véritables sentiments et les sentiments ne s’éprouvent pas sur commande, une injonction morale ne peut faire naître un sentiment que l’on n'éprouve pas. Ce commandement nous pousse donc à nous trahir nous même, ce qui conduit inévitablement à des souffrances.

Ce 4ème commandement nous demande de pardonner à nos parents et nous interdit de voir ce qu’ils font subir à l’enfant « pour son bien », mais cette aveuglement à un prix qui se paye par des souffrances à l’âge adulte. Cette morale traditionnelle est dangereuse car elle nous force à réprimer nos sentiments qui permettent l’accès à qui nous sommes vraiment. L’ordre derrière ce commandement est « Tu ne t’apercevras de rien », car pour ne pas accuser nos parents, nous devons nous interdire de nous apercevoir de ce qu’ils font subir à l’enfant.

Dans une interview sur son site officiel, « La cruauté s’apprend dans l’enfance » , elle nous dit au sujet du 4ème commandement:

« Vous avez établi que le respect du quatrième commandement (“tu honoreras ton père et ta mère”) par l’enfant nuit à une vie émotionnelle saine. Voilà qui doit choquer bien des gens. Comment avez-vous découvert que cette “injonction solennelle” n’a en fait pas d’autre fonction que la manipulation et l’asservissement de l’enfant ?

Ce n’est pas à l’enfant que le quatrième commandement nuit, mais plus tard à l’adulte. Tous les enfants aiment leurs parents et n’ont nul besoin d’un commandement pour leur dire de le faire. Mais quand nous devenons adultes et que nous réalisons que notre amour a été exploité et qu’on a abusé de nous, nous devrions être capables de percevoir nos sentiments véritables, y compris la rage, et rien ne devrait nous obliger à continuer à aimer des parents qui ont été cruels envers nous. La plupart des gens ont peur de ces sentiments “négatifs” à l’égard de leurs parents, c’est pourquoi ils se défoulent sur leurs enfants et perpétuent de cette façon le cycle de la violence. C’est là que je situe les effets destructeurs du quatrième commandement. Et comme il n’existe toujours pas de commandement ni de loi qui interdirait aux parents de décharger leur colère sur leur progéniture, rien ne s’oppose à ce que le comportement parental le plus brutal continue de porter le nom d’”éducation”.

Vous allez jusqu’à affirmer que le quatrième commandement est la cause de maladies physiques. Comment en arrivez-vous là ? En a-t-il été ainsi pour vous personnellement ?

C’est la répression des sentiments authentiques qui nous rend malades. Nous les réprimons par peur. La peur inconsciente que ressent l’enfant confronté à des parents violents peut nous accompagner toute notre vie si nous en restons au stade du déni pour refuser de nous confronter à elle.

Nous considérons comme une évidence que les parents “aiment” leurs enfants. Malheureusement, ce n’est bien souvent rien de plus qu’un mythe. Peut-on parler d’amour parental si les parents ne “corrigent” leurs enfants qu’occasionnellement ?

Comme parents nous devrions savoir que toute forme de violence éducative, aussi bien intentionnée soit-elle, tue l’amour. »

Cette morale traditionnelle et répandue nous empêche d’avoir accès à nos véritables sentiments que le corps connait, le corps ne peut accepter ces mensonges qui nous rendent malades et tente de nous montrer notre propre vérité.

Elle explique que notre corps connait la vérité et que les injonctions morales ne servent à rien si l’on ne connait pas la vérité sur notre enfance, si l’on a pas l’expérience de tels sentiments dans notre propre enfance. En d’autres termes, prêcher l’amour de notre prochain ne sert à rien si nous n’avons pas été aimés, les sentiments ne peuvent naitre sur commande. Elle nous explique aussi que ces injonctions morales ne servent à rien, car tout enfant aimé, respecté, respectera ses parents, elle nous l’explique dans cette même interview.

« A votre avis, comment naissent la morale et l’éthique ? Pourquoi quelqu’un devient-il (im)moral ?

Un individu n’accède jamais à la morale grâce aux sermons qu’on peut lui faire, il acquiert des valeurs éthiques uniquement par le biais de l’expérience. Personne ne vient au monde méchant. Il est ridicule de penser, comme on le pensait au Moyen Age, que le diable enverrait un enfant méchant dans une famille, qui aurait à le corriger en le frappant, pour qu’il puisse devenir une personne comme il faut. Un enfant maltraité deviendra plus tard à son tour un tourmenteur et très certainement aussi un parent cruel, à moins qu’il n’ait trouvé dans son enfance un témoin secourable, une personne auprès de laquelle il pouvait se sentir en sécurité, aimé, protégé, respecté, une expérience qui lui aurait donné une idée de ce que peut être l’amour. Un enfant qui a vécu cela ne deviendra pas un tyran, il (ou elle) sera capable de respecter les autres et d’être en empathie avec eux. Il est très significatif que dans l’enfance de tous les dictateurs que j’ai étudié, je n’aie pas trouvé ne serait-ce qu’un seul témoin secourable. Il ne resta plus alors à l’enfant qu’à magnifier la violence qu’il avait eu à subir.

L’éducation religieuse nous apprend à pardonner à nos tourmenteurs. Devrions-nous vraiment leur pardonner ? Est-ce réellement possible ?

On peut comprendre que nous voulions pardonner et oublier pour ne pas avoir à ressentir la douleur, mais c’est une voie sans issue. Il apparaît tôt ou tard que ça n’est absolument pas une solution. Prenons le cas des nombreux auteurs d’abus sexuels recensés parmi les ecclésiastiques. Ils ont pardonné à leurs parents les abus dont ceux-ci se sont rendus coupables à leur égard, que ce soit sur le plan sexuel ou qu’il s’agisse d’autres types d’abus de pouvoir. Mais que font alors beaucoup d’entre eux ? Ils répètent les “péchés “de leurs parents, justement PARCE QU’ils leur ont pardonné. Si ils étaient capables de condamner en toute conscience les actes de leurs parents, ils ne seraient pas contraints de les reproduire, de harceler et de troubler profondément des enfants en les forçant à garder le silence, comme si ce qui s’était produit était la chose la plus naturelle qui soit, et non pas un crime. C’est tout simplement eux-mêmes qu’ils trompent. Les religions peuvent exercer un pouvoir énorme sur nos esprits et nous pousser de bien des façons à nous tromper nous-mêmes. Mais elles n’ont pas la moindre influence sur notre corps, qui connaît parfaitement nos émotions vraies, et qui insiste pour que nous les respections. »

Alice Miller dénonce donc aussi la morale traditionnelle du Pardon encouragée par la tradition religieuse qui ne tient pas compte du corps qui ne se laisse pas leurrer par une telle morale, en contradiction avec ce qui s’est réellement passé, les injonctions morales n’ont pas de poids face aux faits, et à leur conséquences. Ces “moralités” nous empêchent de reconnaitre la cruauté de nos parents pour ce qu’elle est, pardonner revient à minimiser ce que nous avons subis.

Avoir accès à ces véritables sentiments est le seul moyen de connaitre notre vérité et de guérir de nos souffrances, ce qu’empêche la morale traditionelle et les injonctions comme le Pardon, qui veulent se substituer à nos véritables sentiments. C’est comme de faire passer du poison pour de l’eau et d’expliquer qu’il suffit de croire que ce n’est pas du poison pour éviter les effets nocifs du poison…

Extrait de l’article d’Alice Miller “Le corps et la morale” :

“Les personnes qui ont été aimée sans condition dans leur enfance n’ont pas à se forcer, une fois devenues adultes, pour donner à leurs parents cette même affection qu’ils ont jadis reçue. Par contre, les personnes qui ont été maltraitées et trahies en tant qu’enfant développent une haine latente, s’en prennent à leurs enfants et propagent l’opinion selon laquelle les fessées sont nécessaires et sans danger. Ils répandent ces opinions sans hésiter, bien que le contraire ait été démontré depuis longtemps. Ils font cela parce que le Quatrième Commandement leur impose de dénier les dommages qui leur ont été fait, les dommages causés à leur cerveau et à leur capacité innée à ressentir de la compassion. Malheureusement, sans cette compassion, ils sont capables de fesser leurs enfants sans pour autant ressentir leurs souffrances, et ils acceptent leur propre mutilation sans se plaindre, de sorte qu’ils puissent ” honorer leurs parents “. Ils obéissent aux commandements de leurs parents du fait d’un sentiment de respect qui découle surtout de leur attente que leurs mères et pères deviennent enfin ces parents que l’enfant attendait. En conséquence, la loyauté infantile de l’adulte associée à un discours moraliste (” J’ai mérité ces châtiments “, ” Tous les parents font parfois des erreurs “) conduit souvent à l’hypocrisie et à la violence envers des personnes innocentes. Qu’obtenons-nous en obéissant au Quatrième Commandement ? Un commandement est-il susceptible d’engendrer une compassion véritable ? Pouvons-nous dicter un sentiment d’amour à un être humain dont le corps a enregistré la violence au lieu de l’amour au cours des premières années, cruciales, de sa vie ? Nous savons qu’une telle personne réprime ses sentiments véritables au profit de la morale, ce qui souvent engendre des affections comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. En effet, nous ne pouvons nous débarrasser, une fois pour toutes, de cette haine réprimée que nous retournons souvent contre nous-mêmes, bien que nous tentions de le faire en faisant usage de la morale. C’est pourquoi il est rare que quelqu’un ait le courage de dire clairement et honnêtement : ” Je n’ai jamais reçu d’amour de ma mère et donc je ne ressens pas d’amour pour elle. En vérité, elle est une étrangère pour moi. Elle est seule et aurait peut-être besoin d’un fils aimant, mais je ne veux pas mentir pour lui donner cette illusion. Je lui dois, ainsi qu’à moi-même, la vérité que je ne peux ressentir un sentiment d’amour véritable pour elle en tant qu’adulte, parce que j’ai tellement souffert de son aveuglement en tant qu’enfant. ” Une personne osant dire cela ne mettra plus ses enfants en danger et n’aura vraisemblablement plus à craindre de maladies graves, parce qu’elle est en mesure de comprendre les messages de son corps avant qu’il ne soit trop tard.”

Le Pardon dans le domaine des thérapies est aussi dénoncé par Alice Miller, car l’on croit que c’est de ne pas pardonner aux parents, de ne pas leur obéir qui rend malade alors que c’est précisément le contraire, comme elle nous l’explique dans l’article “A Propos du Pardon ” :

“Chez les survivants de pareilles tortures, qui ont abouti à un refoulement total, l’enfant martyrisé continue cependant à vivre: dans les ténèbres de l’angoisse, de la répression, de la menace. Lorsque toutes les tentatives pour amener l’adulte à écouter son histoire ont échoué, il essaie de se faire entendre par le langage des symptômes, à travers la toxicomanie, la psychose, la délinquance. Cet enfant, devenu à son tour adulte, se prend à soupçonner l’origine de ses souffrances, et demande à des spécialistes si elles ne pourraient pas être en relation avec l’enfance; on lui assure dans la plupart des cas qu’il n’en est rien. Ou, si l’on confirme son intuition, on lui explique qu’il doit apprendre à pardonner, que c’est son attitude rancunière qui le rend malade. Dans ces groupes fort connus où l’on propose une thérapie aux personnes en état de dépendance et à leurs proches, le mot d’ordre est toujours : Tu ne pourras guérir que quand tu auras pardonné à tes parents tout ce qu’ils t’ont fait. Même s’ils étaient tous les deux alcooliques, s’ils ont abusé de toi, t’ont battu, plongé dans un total désarroi, soumis à des exigences au-dessus de tes forces, exploité – tu dois tout leur pardonner, sinon tu ne pourras pas guérir. De nombreux programmes, baptisés thérapeutiques, ont pour principe d’apprendre dans un premier temps à exprimer ses sentiments et, simultanément, à tenter de voir ce que l’on a vécu dans son enfance. Mais, ensuite, il faut s’astreindre au ” travail du pardon “, prétendument nécessaire à la guérison.”

“La ” thérapie ” qui prêche le pardon dévoile par là sa position éducatrice. Et cela révèle également l’impuissance des prêcheurs de pardon, qui se baptisent étrangement thérapeutes mais devraient, ce serait plus exact, se désigner du nom de prêtres. Le résultat est, au bout du compte, la perpétuation de l’aveuglement acquis dans l’enfance, qu’une véritable thérapie aurait pu dissiper. Le patient ne cesse de s’entendre dire, jusqu’à ce qu’il le croie – et le thérapeute est alors tranquillisé: ” Ta haine te rend malade ; pour guérir, tu dois pardonner et oublier. ” Or ce n’est pas la haine, mais justement cette morale si instamment conseillée qui a, dans son enfance, plongé le patient dans ce désespoir muet et l’a finalement rendu malade, en le coupant de ses sentiments et de ses besoins. L’exhortation au pardon n’a rien à voir avec une thérapie efficace ni avec la vie. Et elle a barré à nombre de personnes cherchant de l’aide le chemin de la délivrance. Les thérapeutes sont sous l’emprise de leur propre peur, la peur de l’enfant maltraité qui redoute la vengeance de ses parents, et se laissent guider par l’espoir que, malgré tout, une bonne conduite vous permettra un jour ou l’autre d’acheter l’amour de vos parents. Cet espoir illusoire des thérapeutes, les patients le paient d’un prix élevé: recevant, en guise de ” thérapie “, des informations fausses, ils ne peuvent trouver le chemin de la délivrance. En me refusant à pardonner, je renonce à toutes les illusions. Certes, un enfant maltraité ne peut pas survivre sans ses illusions – mais un thérapeute adulte doit s’en montrer capable. Dès lors, son patient pourra se dire: ” Pourquoi devrais je pardonner, si personne ne me le demande ? Mes parents se refusent bien à savoir, à comprendre ce qu’ils m’ont infligé. Pourquoi donc devrais-je continuer à m’efforcer, par exemple à l’aide de la psychanalyse ou de l’analyse transactionnelle, de comprendre mes parents et leur enfance, et de leur pardonner ? A quoi cela peut-il servir ? Qui en sera aidé ? Cela n’aide pas mes parents à voir la vérité, et moi, cela m’empêche de vivre les sentiments qui m’ouvriraient l’accès à la vérité. Sous la cloche de verre du pardon, les sentiments n’ont ni le droit ni la possibilité de s’exprimer librement. ” Semblables réflexions ne sont hélas pas d’usage dans les milieux thérapeutiques, où le pardon a force de loi. La seule concession que l’on fait est d’établir une distinction entre vrai et faux pardon. Mais le prétendu vrai ” pardon “, reste en tout cas considéré comme l’objectif thérapeutique, et n’est jamais remis en question. J’ai demandé à beaucoup de thérapeutes pourquoi ils estiment le pardon nécessaire à la guérison, mais n’ai jamais reçu de réponse. Selon toutes apparences, ils n’avaient jamais encore remis en question cet impératif qu’ils jugeaient comme allant de soi, au même titre que les mauvais traitements connus dans leur enfance. Je ne puis m’imaginer qu’une société qui ne maltraite pas ses enfants, mais au contraire les respecte et les protège avec amour, développerait l’idéologie du pardon d’inconcevables cruautés. Cette idéologie est indissolublement liée au commandement: ” Tu ne te rendras compte de rien ” , ainsi qu’à la répétition de la maltraitance à la génération suivante, qui paie le prix fort pour le pardon auquel ont été astreints ses parents. La peur de la vengeance des parents imprègne notre ” morale “.”

Nombre de thérapeutes et de thérapies sont donc encore prisonniers de telles conceptions moralisatrices et dangereuses. Alice Miller propose même sur son site une « FAQ » (Comment trouver le/la thérapeute qui me conviendra ? ) pour aider à trouver un thérapeute qui soit vraiment une aide, libéré des préceptes moraux traditionnels de l’éducation, ce qui tranche avec l’opinion répandue que la plupart des psys sont compétents, elle nous dit le contraire, que seulement une minorités sont compétants et peuvent vraiment aider leurs patients, car peu d’entre eux ont osés remettre en question leurs propre éducation, leurs propres parents.

Articles pris du site de Alice Miller : http://alice-miller.com/index_fr.php

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 Newsletter envoyée le 27 janvier 2011. Les vues d'Alice MILLER sur le "pardon" (et les miennes aussi)

31/01/2011


La théorie du 100ème singe (Le Centième Singe" par Ken Keyes).

La théorie du 100ème singe (Le Centième Singe" par Ken Keyes).
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La théorie du 100ième singe !

Une histoire à propos du changement social …

Une espèce de singe japonais, le macaque japonais, a été observée à l'état sauvage sur une
période de 30 ans. En 1952, sur l'ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes
avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des
patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

Une femelle âgée de 18 mois appelée Imo pensa quelle pouvait solutionner le problème en lavant
les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l'enseignèrent aussi à leur mère.

Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces
remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui
imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes
conservèrent leur habitude de manger des patates douces sans les laver.

Alors quelque chose d'étonnant se produisit. À l'automne de 1958, un certain nombre de singes
de Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons
que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l'île de Koshima qui avaient appris
à laver leurs patates douces. Supposons encore qu'un peu plus tard ce-matin là,
un centième singe apprit à laver les patates.




Alors la chose arriva !

Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les
manger. L'énergie additionnelle de ce centième singe avait créé une sorte de percée scientifique !

Mais notez ceci : la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que
l'habitude de laver les patates douces fit alors un saut au-dessus de la mer... pour rejoindre
des colonies de singes habitant d'autres îles ainsi que la troupe de singes de Takasaki yama
sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces. C'est ainsi que le
macaque japonais a été surnommé le " laveur de patates ".

Cela signifie que lorsqu’un nombre critique d'individus réalise une prise de conscience,
cette même prise de conscience se communique d'un esprit à un autre.

Bien que le nombre exact puisse varier, ce " Phénomène du Centième Singe " signifie qu’il
suffit qu’un nombre limité de gens intègre une nouvelle façon de faire pour que celle-ci
devienne partie intégrante de la conscience de tous ces gens.

A un moment donné, si une seule personne de plus réalise cette prise de conscience et
adopte un nouveau comportement, son champ d'action s'étend de telle sorte que cette
prise de conscience se communique et est adoptée par presque tout le monde !

Ce texte a été tiré du livre "Le Centième Singe" par Ken Keyes, Jr.
 
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03/10/2009


La pensée positive "à tout prix" à fait son temps !

La pensée positive "à tout prix" à fait son temps !


Le mal existe bel et bien et il ne sert à rien de le nier comme il est devenu de bon ton de le faire dans les cercles avertis du "New Age".  Là on nous dit qu'il faut apprendre à repousser les pensées négatives qui nous assaillent.  Les choper au passage pour les hacher menu. Ne pas les nourrir. Les remplacer immédiatement par des idées de nature positive. Voire totalement les ignorer. Tout ça, parce qu'il paraît que nos pensées créent notre réalité. En conséquence, de belles pensées nous créent une belle réalité.  De mauvaises pensées nous en créent une mauvaise. C'est aussi simple.

 
Et bonjour la culpabilité quand quelque chose marche de travers.  Ah, si seulement j'avais pensé positif. Et  là on y va de plus belle.  Allons, un peu de discipline. Je dois pouvoir y arriver. Je dois penser positif à tout prix. Oui, à tout prix.  Au prix de sa santé et de sa prospérité. Au prix de son habileté à croître et à se transformer.  Et surtout, surtout, au prix de ses capacités à se protéger du mal.
 
La négativité ne se règle pas en tournant la tête et la philosophie du "penser positif à tout prix" ("flipper son état d'esprit du négatif au positif) à largement fait son temps. C'est une théorie complètement dépassée à cause des souffrances qu'elle engendre au lieu de les apaiser, comme bon nombre d'entre-nous peuvent en témoigner.  
 
Pour retrouver un fonctionnement positif naturel (inné en chacun de nous), pas besoin de ruses ni d'entourloupes, mais seulement d'altérer les informations inconscientes qui sont à l'origine de la négativité qui règne en nous et dans notre vie.
 
Ce qui nous vient à l'esprit, le positif comme le négatif, émane tout droit de programmes inscrits dans notre inconscient. Des programmes actifs qui sont à la base de tout ce qui existe actuellement dans notre réalité ou qui formeront le contenu de notre réalité de demain.  Ils renferment des informations relatives à toutes nos situations dans tous les domaines de la vie, schémas premiers provenant de la banque de données qui siège dans nos ADN.  Autrement dit, dans notre code génétique. 
 
La négativité est toujours le résultat de traumatismes et si ces traumatismes ne nous sont pas directement arrivés, ils sont alors arrivés à l'un ou l'autre de nos aïeux formant notre mémoire ancestrale.  Chargée de drames, les informations inhérentes à notre lignée peuvent être à l'origine de bien des  thèmes affligeants qui sévissent dans notre propre vie,  comme d'être celui qu'on abandonne toujours dans une relation ou celle qui subit sans cesse des situations injustes et humiliantes.
 
Nous pouvons très bien exprimer une forte négativité ou une forte positivité en regard de n'importe quelle situation. Cela n'a aucune importance car ce n'est pas notre attitude mentale qui la "fabrique", mais les informations contenues dans notre banque personnelle de données génétiques. 
 
On peut se forcer tant qu'on veut à penser positif, rien d'altérera une situation "négative" ancrée dans notre vie, sinon changer le programme génétique qui lui donne corps.  Ce que les techniques énergétiques s'occupent de faire à merveille.
 
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03/10/2009