Techniques quantiques avec Sophie MERLE

Techniques quantiques avec Sophie MERLE

Traitement d'une phobie des insectes volants avec EFT (partie 2)

Traitement d'une phobie des insectes volants avec EFT

(partie 2)

Sophie : bon, allons-y ... Point Karaté  : "Même si je déteste qu'on m'envahisse et de ne plus avoir d'espace à moi, je m'aime et je m'accepte complètement. J'accepte entièrement tous mes besoins d'avoir autant d'espace qu'il me faut. Et même si j'ai manqué d'espace et que je me suis sentie envahie par cette nuée de cafards et bien d'autres choses depuis que je suis arrivée à Las vegas, je m'aime et je m'accepte complètement avec toutes mes sensations d'étouffement, avec toutes mes sensations de manquer d'espace,  avec toutes mes sensations d'être envahie." Dessus de la tête : cet envahissement ... Sourcil : depuis que je suis arrivée à Las Vegas j'ai manqué d'espace ... Coin de l'oeil : ce manque d'espace ... Sous l'oeil : je me suis sentie envahie ... Sous le nez : je me suis complètement sentie envahie ... Creux du menton : je n'ai plus mon espace à moi ...  Clavicule : en France j'avais tout l'espace qu'il me fallait ... Sous le bras : en France j'avais ma mère à moi toute seule ... Sous le sein : en France j'avais tout l'espace qu'il me fallait ... Dessus de la tête : aux USA on m'a envahie ... Sourcil : aux USA je n'ai plus mon espace ... Coin de l'oeil : ici on m'a envahie ...  Sous l'oeil : ici on m'a tout pris ... Sous le nez : ici je n'ai aucun contrôle ... Creux du menton : j'ai aucun contrôle ... Clavicule : on m'a envahie ... Sous le bras : on m'a envahie ... Sous le sein : on m'a envahie ... Dessus de la tête : je ne veux pas qu'on m'envahisse ... Sourcil : j'ai besoin d'espace pour m'épanouir ... Coin de l'oeil : j'ai vraiment besoin d'espace ... Sous l'oeil : j'ai le droit de me donner de l'espace ... Sous le nez : j'ai le droit de contrôler ma vie ... Creux du menton : j'ai le droit de contrôler l'espace qu'il me faut ... Clavicule : non je n'ai pas le droit ... Sous le bras : on m'envahie ... Sous le sein : on m'envahie ... Dessus de la tête : j'ai aucun contrôle ... Sourcil : j'ai absolument aucun contrôle … Coin de l'oeil : on m'a envahie ... Sous l'oeil : j'ai été obligée de me laisser envahir ... Sous le nez : on m'a pris tout mon espace ... Creux du menton : j'ai rien pu faire pour me protéger ... Clavicule : alors quand j'ai vu tous ces cafards arriver sur moi ... Sous le bras : envahir mon espace ... Sous le sein : j'ai été prise de terreur ... Dessus de la tête : la même terreur que j'ai ressenti quand on m'a volé mon espace dans les vraies situations de ma vie ... Sourcil : une terreur que je n'ai pas pu exprimer alors ... Coin de l'oeil : parce que je suis trop gentille ... Sous l'oeil : parce que ce ne sont pas des choses qu'on fait ... Sous le nez : parce qu'on n'a pas le droit d'exprimer ce genre d'émotions ... Creux du menton : il faut tout partager ... Clavicule : il faut tout donner ... Sous le bras : il faut se laisser envahir sans rien dire ...  Sous le sein : avec le sourire ... Dessus de la tête : mais là j'avais le droit de hurler ... Sourcil : tous ces cafards qui m'arrivaient dessus ... Coin de l'oeil : tous ces cafards qui me volaient mon espace ... Sous l'oeil : là j'avais le droit de crier ... Sous le nez : de m'exprimer ... Creux du menton : ça m'a fait un bien fou ... Clavicule : c'est pour ça que j'ai gardé cette envie de hurler chaque fois que je vois un insecte me voler autour ...qui me vole dessus ... ça me fait du bien ... Sous le bras : ça me fait du bien d'avoir peur des insectes ... Sous le sein : ça me fait du bien ... Dessus de la tête : je peux m'exprimer ... Sourcil : ça me donne le droit de m'exprimer ... Coin de l'oeil : ça me donne le droit d'exprimer mes émotions ... Sous l'oeil : sans qu'on me juge vraiment ... Sous le nez : à part ces deux bonnes femmes qui ne faisaient rien pour m'aider ... Creux du menton : qui me regardaient comme deux idiotes ... Clavicule : qui n'ont rien fait pour m'aider ... Sous le bras : alors qu'avec cette histoire de cafard ... Sous le sein : au moins ma soeur m'a portée ... Dessus de la tête : ma soeur m'a aidée ... Sourcil : alors que maintenant on ne m'aide même plus ... Coin de l'oeil : alors j'ai autant intérêt à laisser tomber cette peur des insectes et de l'oublier ... Sous l'oeil : de ne plus m'en servir ... Sous le nez : je n'en ai plus besoin ... Creux du menton : elle ne me sers plus à rien ... Clavicule : parce que depuis que je suis arrivée aux États-Unis j'ai grandi, je peux mieux m'exprimer ... Sous le bras : si j'ai besoin d'espace je peux me le donner ... Sous le sein : alors qu'à l'époque je ne pouvais pas me le donner, mais maintenant je peux me donner tout l'espace que je veux, de mieux en mieux, maintenant que je rentre dans l'âge adulte plus personne ne m'envahira parce que j'ai le contrôle sur ma vie ...

Prends une respiration profonde et revois tous ces cafards qui t'arrivaient dessus. En fait raconte-moi la scène encore une fois, et puis si tu as des choses qui montent, dis-le moi ...  

Madi : alors, on marchait Bridget et moi devant. Ma mère et Samy derrière et puis les cafards il y en a qui étaient posés et il y en avait qui sortaient des cotés.

Sophie : alors là quand tu vois cette image, qu'est-ce-que ça te fait ? Est-ce que ça te donne le même sentiment de répulsion et de perte de contrôle ... comment tu te sens ? Est-ce qu'il y a encore une petite pointe de quelque chose qui te dérange ? On fera du tapping dessus, c'est que le travail n'est pas terminé, la charge émotive n'est pas tout à fait guérie. 

Madi : non, je crois que ça va ...

Sophie : alors continue maintenant l'histoire, donc tu avais tous ces cafards autour de toi qui de toute évidence ne te voyaient pas ...

Madi : ils ne me voyaient pas et il y en avait que je ne voyais pas non plus et puis c'était des petits points noirs qui sursautaient et commençaient à courir dans tous les sens ...

Sophie : donc quand tu vois cette image, quel effet ça te fait ?

Madi : rien.

Sophie : alors que tout à l'heure ça t'aurait fait quelque chose et maintenant c'est fini ?

Madi : oui, rien.

Sophie : mais c'est normal. Tout ça c'était ancré dans ton système énergétique, toute cette scène était ancrée, toutes les informations, toutes les peurs, toutes les décisions que tu as prises à ce moment là, tout s'est ancré dans ton système énergétique ce qui fait qu'à chaque fois que tu as un insecte qui vient voler vers toi, tout ... c'est comme un programme si tu veux, comme une cassette enregistrée, et puis hop, ça te fait monter ta peur, et toutes les choses inconscientes, toutes les croyances, tout ce qui attaché à cet événement revenait, remontait en mémoire dans ton corps, partout, partout dans ton monde intérieur. Donc, ta soeur te prend dans ses bras, elle est beaucoup plus grande que toi donc elle a pu te soulever facilement ...

Madi : oui, comme un sac à dos.

Sophie : comme un sac à dos, donc pour toi tu m'as dit que c'était un 10 quand tu te remémorais cette situation c'était un bon 10 et maintenant ? Donne-moi le chiffre qui te reste.

Madi : peut-être un 2 ..

Sophie : Un 2 ?

Madi : oui, parce que je ne veux pas leur marcher dessus, je ne veux pas les tuer non plus.

Sophie : voilà, tu ne veux pas leur faire de mal ...

Madi : non, parce que je n'ai pas le droit ...

Sophie : alors vas-y ... Point Karaté : "Même si je n'ai pas le droit de me défendre, même si je n'ai pas le droit de faire de mal, parce que j'ai peur de faire du mal même si je ne pouvais pas me défendre contre les cafards parce que j'avais peur de leur faire du mal et que j'étais sans moyen de défense je m'accepte complètement. Même s'il me reste ce 2 émotionnel encore attaché à cette situation parce que je ne veux pas faire de mal, parce que je pense que je vais faire du mal si je prends mon espace et si j'avance comme j'ai envie d'avancer à mon rythme, de faire du mal aux autres, voire à des cafards si j'avance et que je me défends quand on m'envahi, je m'aime et je m'accepte complètement. Même si de prendre mon pouvoir me fait peur parce que j'ai peur de faire du mal aux autres et que je préfère souffrir en silence que de faire du mal aux autres, je m'aime et je m'accepte complètement. Et même si j'ai pris la décision qu'il fallait qu'on me secoure quand on vient m'envahir, je sais maintenant que j'ai le pouvoir d'avancer à ma guise parce que j'ai bien grandi depuis cet événement et que je m'aime et m'accepte complètement. Et j'aime ma façon de ne pas vouloir faire de mal aux autres, mais il y a des tas de moyens d'avancer et de prendre mon espace sans faire aucun mal aux autres." Dessus de la tête : j'osais pas avancer parce que j'avais peur de faire du mal à ces cafards ... Sourcil : cette peur de faire du mal aux autres ... Coin de l'oeil : cette peur de faire du mal aux autres si j'avance à ma guise ... Sous l'oeil : cette peur de faire du mal ... Sous le nez : cette peur de faire du mal aux autres si j'avance à ma guise ... Creux du menton : mais je peux avancer à ma guise sans faire de mal aux autres ... Clavicule : il n'y a aucun conflit ... Sous le bras : je peux avancer sans faire de mal aux autres ... Sous le sein : je veux avancer sans faire de mal aux autres ... Dessus de la tête : ces cafards auraient courus dans tous les sens et aucun ne se serait fait écraser par moi ... Sourcil : ils avaient le sens du danger ... Coin de l'oeil : j'aurais pu avancer ... Sous l'oeil : reprendre tout mon espace ... Sous le nez : sans faire de mal à personne ... Creux du menton : même pas à ces cafards ... Clavicule : cette peur de faire du mal aux autres ... Sous le bras : cette peur de faire du mal aux autres ... Sous le sein : cette peur de faire du mal aux autres ...

Prends une respiration profonde et revois cette situation et tout particulièrement l'aspect qui te faisait monter ce 2 en densité émotionnelle.    Qu'est-ce qu'il reste maintenant ? Revois toute la scène et dis-moi s'il reste encore quelque chose ... (long silence de Madi). Comment est-ce que tu vois la scène ? Est-ce qu'elle a pris de la distance ?

Madi : oui, j'ai du mal à ...

Sophie : oui, c'est ça ...

Madi : oui, j'ai même du mal à m'en souvenir (rires).

Sophie : bien oui, c'est ça parce que tout l'ancrage énergétique si tu veux vient d'être dissous par le tapping. Voilà. Alors maintenant on va retourner dans la scène ... mais avant, dans cette scène là, quand tu vois ta mère, ta soeur, et tout ça, t'es bien ? Ils ont bien réagis ? T'es contente ? Ça y est, alors on peut dire que c'est réglé ? Et même toi par rapport à cette scène, comment tu te sens toi par rapport à tes réactions ? Est-ce que ça va ? Tu te sens bien ? C'était normal ?

Madi : oui, très normal.

Sophie : oui, très normal. Compte tenu de la situation, c'était normal.

Madi : oui, très normal.

Sophie : donc on peut dire que la situation est réglée ?

Madi : oui.

Sophie : donc retournons à Sedona. Et puis revois cette bête qui avance vers toi, qui te tourne autour et qui ne te lâche pas, et ce manque d'aide ...

Madi : oui, enfin oui (sur un ton perplexe).

Sophie : tu entends encore le bourdonnement de cette grosse bête ?

Madi : non, ce que je vois, c'est un gros truc noir qui m'arrive dessus. C'est lourd. Ça part et ça vient.

Sophie : bon, alors vas-y .. Point Karaté : "Même si j'ai toujours cette image de cet insecte qui allait et venait, je ne savais pas ce qu'il voulait, il envahissait mon espace, il était perdu et je ne savais pas ce qu'il voulait, il en avait après moi, il était gros, beaucoup trop gros pour un insecte, j'avais jamais vu une bête pareille, qui m'avançait dessus, qui ne me lâchait pas, qui envahissait mon espace et personne n'était là pour m'aider, et je le vois toujours avancer vers moi ..."

Quelle impression ça te fait, tu ressens du dégoût, de la peur ?

Madi : non, ça ne me dérange plus maintenant, je me dis que si ça arrivait encore, j'aurais ...

Sophie : mais il y a cinq minutes tu le voyais. Est-ce que c'est la même image qui se présente à toi ?

Madi : oui, parce que ... je ne sais pas pourquoi, je n'arrêtais pas de me cacher les yeux, j'avais peur que ça me saute aux yeux ...

Sophie : alors vas-y ... Dessus de la tête : j'avais peur que cette bête me fasse du mal ... Sourcil : fallait que je me cache les yeux ... Coin de l'oeil : fallait que je m'empêche de regarder la situation ... Sous l'oeil : j'avais trop peur ... Sous le nez : je ne savais pas quoi faire ... Creux du menton : je ne savais pas quoi faire ... Clavicule : maintenant je réagirais autrement ... Sous le bras : mais je ne savais vraiment pas quoi faire ... Sous le sein : je ne comprenais pas ce qu'il fallait faire ... Dessus de la tête : cet insecte qui me tournait autour ... Sourcil : en quelque sorte qui m'attaquait ... Coin de l'oeil : et personne pour m'aider ... Sous l'oeil : ces gens qui restaient les bras ballants ... Sous le nez : sans rien comprendre à la situation ... Creux du menton : mais je me sentais quand même en danger ... Clavicule : on envahissait mon espace ... Sous le bras : cette situation me faisait peur ... Sous le sein : c'était pas une situation normale ... Dessus de la tête : cette bête qui m'arrivait droit dessus ... Sourcil : cette bête qui m'arrivait droit dans les yeux ... Coin de l'oeil : cette bête qui arrivait sur moi ...

Tiens le point et prends une respiration profonde. Comment ça va, tu vois encore la bête ? Est-ce qu'elle te fait toujours aussi peur ? Est-ce que tu te sens toujours aussi sans défense?

Madi : non (réfléchissant), non, non.

Sophie : revois toute la situation du début jusqu'à la fin et dis-moi s'il reste encore quelque chose ...

Madi : ce qui reste c'est quand je me cachais les yeux, j'avais peur de la sentir sur moi.

Sophie : oui, alors allons-y ... Dessus de la tête : j'avais peur qu'elle se pose sur moi ...  Sous l'oeil : j'avais vraiment peur qu'elle se pose sur moi ... Sous le nez : j'avais les yeux fermés et je ne voyais pas ce qu'elle faisait ... Creux du menton : j'étais sans défense ...   Clavicule : j'avais les yeux fermés ... Sous le bras : je ne voyais pas ce qu'elle faisait ... Sous le sein : j'étais sans défense ... Dessus de la tête : j'avais peur que cette bête se pose sur moi ... Sourcil : j'avais peur qu'elle viole mon espace ... Coin de l'oeil : mais je ne voyais rien ... Sous l'oeil : je m'attendais seulement au pire ... Sous le nez : j'avais les yeux fermés et je m'attendais au pire ... Creux du menton : j'avais perdu tout contrôle ... Clavicule : cette bête avait tout le contrôle ... Sous le bras : elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait ... Sous le sein : se poser sur moi si ça lui chantait ...

Prends une respiration profonde. Tu la sens toujours la bête ? Comment tu te sens par rapport à ça ? C'est fini ?

Madi : oui c'est fini. Plutôt un 1 ...

Sophie : Qu'est-ce qui te fait dire qu'il reste encore un 1 ? Qu'est-ce qui te dérange encore dans toute cette situation ? C'est ton manque de contrôle ? C'est quoi ? C'est le coté répugnant de la chose ?

Madi : non, parce qu'en fait quand s'est arrivé je ne savais pas ce que c'était. J'avais peur que ça pique.

Sophie : donc là maintenant c'est fini ?

Madi : là ça va, je sais que ce n'est pas grave. Je le vois se poser et puis ne rien faire.

Sophie : oui, mais avant tu ne savais pas. Maintenant quand tu le vois venir sur toi en imagination, ça ne te fait plus peur ?  

Madi : quand je pense à ce qui s'est passé avant, c'était peut-être l'inconnu. Je ne savais pas ce qu'elle voulait la bête. Il y avait plein de monde autour.

Sophie : mais là, ça te dérange encore ?

Madi : non, pas trop.

Sophie : pas trop, ou zéro, zéro ?

Madi : pas trop.

Sophie : donc ça pourrait être le 1 qui reste encore ? Bon ... Point Karaté : "Même si ce qui me fait encore peur quand je me remémore cette situation, c'est le coté inconnu de la chose. Je ne savais pas si cette bête était venimeuse, si elle pouvait vraiment me faire du mal et je me sentais à sa merci et j'étais complètement dans l'inconnu, jamais j'avais rencontré un insecte pareil, je ne savais vraiment pas comment me défendre, j'étais vraiment dans une situation inconnue et ça m'a fait peur et je me suis sentie envahie et je sentais qu'on allait me faire du mal, comme chaque fois que je me suis sentie envahie dans le passé, je m'aime et je m'accepte complètement."  Dessus de la tête : j'ai peur de l'inconnu ... Sourcil : j'ai peur qu'on m'envahisse ... Coin de l'oeil : cette bête m'arrivait dessus ... Sous l'oeil : je ne savais pas si elle allait me faire du mal ... Sous le nez : elle m'envahissait ... Creux du menton : elle m'arrivait droit dessus ... Clavicule : dans mon espace ... Sous le bras : et je ne savais pas comment me défendre ... Sous le sein : en fait je ne connaissais rien à la situation ... Dessus de la tête : j'avais aucun point de référence ... Sourcil : je savais seulement que ça allait m'envahir ... Coin de l'oeil : et que ça risquait de me faire du mal ... Sous l'oeil : et j'avais peur ... Sous le nez : j'avais aucun contrôle ... Creux du menton : je ne savais pas comment me défendre ... Clavicule : cette bête qui m'arrivait dessus ...  Sous le bras : que je ne connaissait pas ... Sous le sein : je ne savais pas comment me défendre ...

Prends une respiration profonde (Madi baille). C'est bien de bailler, c'est parce que ton corps se relaxe. Tu comprends, quand il y a des blocages d'énergie on est tendu et le fait de bailler, ça montre bien que les blocages d'énergie sont dissous et que tu es relaxe.

Madi : ah oui, je suis fatiguée, fatiguée ...

Sophie : mais en fait c'est plutôt de la relaxation que de la fatigue. Et d'ailleurs après la session tu vas boire beaucoup d'eau et puis si tu peux dormir. Il y a des gens qui ont envie de dormir, d'autres qui ont envie de danser ...

Madi : je crois que je vais m'allonger un peu. Je suis un peu fatiguée.

Sophie : mais surtout boire de l'eau. Alors maintenant ça va bien ? Revois la scène avec ce gros bourdon, on peut l'appeler comme ça ?

Madi : on étaient assises, puis on papotaient, et puis le truc est venu ... (gros rires).

Sophie : tu ne te souviens plus ? Voilà, ça c'est typique. On appelle ça "l'effet apex" dans la pratique des techniques énergétiques.

Madi : comment est-ce que je peux ne pas me souvenir ...

Sophie : ah oui, un truc qui t'a fait si peur ... qui t'a fait pousser un gros bouton de fièvre dans la minute qui a suivie ...

Madi : je revoyais tout comme dans un film, mais là j'arrive plus ...

Sophie : ça prouve que tu as éliminé les blocages d'énergie, tes souvenirs ne te font plus peur. Voilà, c'est fini. Alors, si, on va quand même revisiter la scène hier soir avec le cafard avant de terminer la session. Hier soir, donc encore une fois, tu as un insecte, hein, un gros cafard volant ? Ce qu'ils appellent ici un "palmeto bug", ça c'est vraiment dégouttant, oui, ça fait peur, hein ?

Madi : quand c'est loin, ça va ...

Sophie : tout à l'heure quand tu me racontais ça, tu ne le voyais pas de si loin, tu avais quand même peur.

Madi : oui.

Sophie : maintenant tu le vois de loin, la situation ne t'apparaît plus pareille. Mais hier soir, qu'est-ce que tu as fait quand t'as vu cet insecte ...

Madi : c'est parce que je lui faisais confiance, je pensais qu'il allait rester là bas.

Sophie : oui.

Madi : et je crois que c'est quand j'ai ouvert la porte qu'il y a eu une vibration qui l'a fait sursauter et là il m'a sauté dessus.

Sophie : est-ce qu'il t'a sauté dessus vraiment, il s'est envolé en allant vers toi ?

Madi : oui.

Sophie : alors cette impression qu'est-ce que ça te fait ? Tu vois cette bête t'arriver dessus ...

Madi : ça ne me fait pas grand chose.

Sophie : là, rien du tout ? Même pas un petit 1 ? Rien du tout ?

Madi : non, j'ai même du mal à me souvenir de ce qui se passait. Non, j'ai juste sauté à l'intérieur. J'ai fermé la porte derrière moi, et puis j'ai couru à l'intérieur. Mais il n'était pas derrière moi.

Sophie : là, quand tu te remémores cette situation, tu n'as aucune émotion qui monte ?

Madi : non, pas trop.

Sophie : non, pas trop, dis-moi, c'est un 1 ?

Madi : oui.

Sophie : t'as quand même un 1.

Madi : c'est la confiance qu'il allait rester là où il était et que juste au moment où je pensais que c'était fini, il ...

Sophie : alors voilà ... Point Karaté : "Même si je ne peux pas faire confiance à mes intuitions, je pensais que cet insecte allait rester là où il était, mais manque de pot, il a décidé de s'envoler, et droit sur moi, je m'aime et je m'accepte complètement, malgré toute la peur que j'ai eu de voir cet insecte, ce gros cafard voler vers moi. C'est franchement dégouttant . Personne n'a envie d'avoir un gros cafard qui vous vole dessus et je croyais qu'il allait rester tranquillement dans son coin, mais pas du tout, il s'est envolé et qu'est-ce qu'il a fait ? (rires), il s'est mis à voler, et il a volé droit sur moi ! Mais pourquoi est-ce qu'il a volé droit sur moi ? Je ne le saurai jamais. Il a volé droit sur moi et malgré ça, je m'aime et je m'accepte complètement." Dessus de la tête : J'ai fait confiance à ce cafard. Je lui faisais confiance ... Sourcil : comme je fais confiance aux gens ... Coin de l'oeil : mais ce cafard a trahi ma confiance ... Sous l'oeil : comme souvent on a trahi ma confiance ... Sous le nez : comme souvent les gens m'ont trahie ... Creux du menton : ce cafard a trahi ma confiance ... Clavicule : comme on a souvent trahi ma confiance ... Sous le bras : on a souvent trahi ma confiance ... Sous le sein : mais là je pardonne à ce cafard ... Dessus de la tête : après tout ce n'est qu'un cafard ... Sourcil : et ma peur des insectes est terminée à présent ... Coin de l'oeil : ma phobie des insectes est terminée à présent ... Sous l'oeil : je fais savoir à toutes les différentes parties de moi-même ... Sous le nez : que je vais continuer mon travail de guérison ... Creux du menton : toutes les situations où j'ai été trahie ... Clavicule : mais je n'ai plus besoin des insectes ... Sous le bras : pour rejouer les épisodes dramatiques de ma vie ... Sous le sein : j'ai le contrôle ... Dessus de la tête : les insectes sont mes amis ... Sourcil : les insectes sont mes amis ... Coin de l'oeil : les insectes son mes amis ... Sous l'oeil : les insectes sont mes amis ... Sous le nez : j'en ai décidé ainsi. Creux du menton: j'en ai décidé ainsi ...continue à frapper le point.

Tiens le point et prends une respiration profonde. Alors on continuera si tu veux à travailler sur les situations où tu t'es sentie trahie, si tu en ressens le besoin. Revois maintenant le cafard d'hier soir qui te volait dessus, ça te fait toujours peur ?

Madi : plus peur.

Sophie : c'est fini ?

Madi : oui je crois. Enfin, on verra si j'aurai peur la prochaine fois.

Sophie : oui, bien surs. On voit ça après, à l'expérience. Ça montre si ça a marché ou si ça n'a pas marché. Tu verras bien. Ce sera un teste. C'est évident. Mais en tous cas toutes les 3 situations avec les insectes sur lesquelles on a travaillé ne te font plus peur, ne te font plus monter d'émotions de détresse, rien du tout ?   

Madi : rien du tout.

Sophie : bien, tu me tiens au courant.

Madi : oui, à coup sur.

Sophie : voilà !

Notes de Sophie : Lorsque j'ai téléphoné à Madi le lendemain de la session pour savoir comment elle allait, le teste avait déjà eu lieu la veille au soir. Elle était dans sa chambre avec son ordinateur sur les genoux quand un insecte est venu envahir son espace et a volé tout autour d'elle. D'ordinaire, prise de peur et de dégôut elle aurait tout lâché et se



29/09/2009

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